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    Accueil / La chirurgie du nez ou rhinoplastie
    La chirurgie du nez ou rhinoplastie

    La beauté d’un visage, sa séduction, son charme, ne résident pas dans l’assemblage d’éléments séparés, même considérés comme parfaits : la bouche de telle star, avec le nez de telle autre, etc… Cette beauté doit venir de l’harmonie entre les différents éléments, et le nez en est un, et des plus importants.

    La rhinoplastie est une intervention qui vise à modifier la morphologie du nez, pour « l’embellir » d’une certaine façon, mais en fait surtout pour obtenir un visage plus équilibré, plus gracieux, tout en restant naturel. L’image stéréotypée du « nez refait », souvent trop petit, trop retroussé, trop pincé, est à combattre absolument, car il est à l’opposé de l’harmonie recherchée.

    Le nez est constituée d’une charpente faite d’os et de cartilage, qui est recouverte de peau. L’opération consiste à modifier définitivement cette architecture ; la peau viendra se redraper sur cette nouvelle charpente, pour donner la forme définitive.

     

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    C’est une intervention délicate, qui demande de l’expérience, une formation spécifique et continue, afin de pouvoir proposer une prise en charge personnalisée : les nez sont presque tous différents, dans des visages différents, et le résultat de l’intervention ne doit pas être stéréotypé !

    La consultation

    Pour les demandes de rhinoplasties, je reçois deux types de patients : ceux dont la demande est purement esthétiques, et ceux qui consultent pour une réparation.

    Les premiers sont des femmes ou des hommes qui jugent leur nez trop long, trop gros, trop busqué, etc… Tous ces termes décrivent des défauts objectifs, plus ou moins prononcés, qui font qu’ils trouvent que leur nez ne s’accorde pas avec le reste de leur visage, ou ne correspond pas à leur personnalité. Ces disgrâces, parfois source de complexes et de mal-être profond, sont souvent apparues dès l’adolescence, mais sont parfois dues aussi au vieillissement de la face.

    L’opération cherchera alors à corriger spécifiquement ces défauts, afin de parfaire l’harmonie du visage et rétablir une meilleure image de soi.

    D’autres patients en revanche présentent des anomalies consécutives soit à des traumatismes (nez cassé), soit à des malformations congénitales (fentes labio-palatines). Ils demandent alors à retrouver autant que possible leur nez « d’avant », ou, pour les séquelles de malformations, d’avoir tout simplement un nez normal ! Dans ces cas, une demande de prise en charge par la Sécurité Sociale est parfaitement justifiée.

    Mais, quelle que soit les raisons qui ont amené le patient en consultation, le mot d’ordre est le même : toute rhinoplastie se doit d’être personnalisée.

    Je lui demande de décrire très précisément ce qu’il reproche à son nez. Les défauts sont parfois évidents (longueur excessive, bosse importante, aspect massif dans un visage fin, pointe grossière, aspect dévié ou tordu consécutif à un traumatisme), et parfois plus subjectifs.

    Dans un cas comme dans l’autre, il est essentiel d’étudier très soigneusement la demande d’amélioration. Celle-ci doit être cohérente et compatible avec l’obtention d’un résultat naturel, qui s’harmonisera avec les traits du visage, et qui conviendra à la psychologie et à la personnalité du patient. Parfois, un simple affinement de la pointe suffira à équilibrer un visage…

    Un élément essentiel nécessite une analyse particulière : la qualité de la peau. Comme expliqué plus haut, elle doit venir se poser sur la nouvelle charpente ostéo-cartilagineuse, créée lors de l’opération, pour donner le résultat final. Si elle est épaisse, elle aura tendance à limiter, par exemple, l’affinement de la pointe. Prenons l’exemple d’un fauteuil qu’on recouvre d’un drap : si le drap est fin, tous les reliefs du fauteuil sont visibles, la forme du dossier, des bras ; si en revanche, si vous recouvrez le fauteuil d’une épaisse couverture, la subtilité des formes devient plus difficile à discerner… Chez un patient à peau épaisse, il faudra honnêtement lui indiquer les limites que cela implique en terme de résultat.

    Au cours de l’examen, on recherchera systématiquement l’existence éventuelle d’une gêne fonctionnelle, c’est-à-dire que le patient a du mal à respirer par le nez. Dans ce cas, on demandera un scanner de la cloison et des fosses nasales, ainsi que l’avis d’un médecin ORL. S’il existe en effet une déviation de la cloison qui gêne le passage de l’air, il faudra évidemment profiter de l’intervention pour la corriger dans le même temps, et on parlera alors de rhinoseptoplastie.

    Enfin, à partir de clichés photographiques, une simulation du résultat peut être proposée. Elle peut permettre au patient de mieux se représenter l’harmonie des proportions qui existeront entre son visage et son nouveau nez, et au praticien de mieux comprendre ses attentes.

    Les bénéfices et les risques de l’intervention sont clairement évoqués, afin de permettre à la patiente de s’engager en toute conscience et en toute confiance.

    Dans ma pratique, une deuxième consultation est systématique, pour laisser le temps de la réflexion et pour répondre aux questions qui n’auraient pas été posées lors du premier rendez-vous.

    Déroulement de l'intervention

    L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Sa durée, de 45 minutes à plus de 2 heures, est fonction du degré de difficulté : de la simple correction d’une pointe un peu ronde jusqu’au nez de boxeur, qui nécessitera une quasi-reconstruction avec prélèvement d’un cartilage costal…

     

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    Si les gestes les plus simples peuvent se faire par de petites incisions cachées dans les narines, il n’est pas rare d’y associer une petite cicatrice au niveau de la columelle : très discrète, elle permet alors un travail direct et particulièrement précis sur chaque élément de la structure ostéo-cartilagineuse.

    De petites cicatrices peuvent également être nécessaires latéralement, dans le sillon, à la limite des ailes du nez, pour en réduire la longueur.

    En fin d’intervention, le nez est méché, et protégé pendant 8 jours par une attelle.

    La sortie se fait le lendemain, après avoir retiré les mèches. L’intervention est rarement douloureuse, et des antalgiques simples sont toujours suffisants.

    Les suites opératoires

    Les ecchymoses sont fréquentes si des gestes osseux ont été réalisés. Le gonflement de la muqueuse entraînera une gêne respiratoire temporaire. Ces stigmates disparaîtront au bout d’une vingtaine de jours.

    Le résultat initial donne une bonne idée de l’aspect qu’aura le nez opéré, même si l’œdème postopératoire le rend encore un peu massif. La disparition de cet œdème, relativement rapide au début, ne se fait totalement qu’au bout de trois à quatre mois, et c’est seulement à ce moment qu’il sera possible de juger du résultat définitif.

    Comme après toute intervention, il est conseillé de prendre quelques jours de repos. En fonction des préférences du patient, une éviction plus longue peut être préconisée, en raison de la visibilité de l’attelle et des ecchymoses.

    La reprise progressive des activités sportives se fera après 6 semaines.

    Une consultation de contrôle a lieu à moins d’une semaine, puis un mois plus tard. Le chirurgien gère lui-même les modifications à apporter aux soins, et le patient a en sa possession ses coordonnées directes, avec pour consigne de le contacter au plus vite s’il a le moindre doute quant à l’évolution.

    Remarque : Dans des cas très particuliers, certaines déformations peuvent être corrigées sans intervention chirurgicale, en procédant à des injections ciblées d’acide hyaluronique. C’est ce qu’on appelle « rhinoplastie médicale », qui a pour elle la simplicité, l’absence de chirurgie, et des résultats très satisfaisants chez des patients bien sélectionnés,  même si ce résultat est bien entendu provisoire, avec réapparition des défauts après 18 mois environ.

    IMPORTANT

    Avertissement concernant les images présentes sur ce site.

    Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a publié le 20 mai 2010 une charte de conformité ordinale applicable aux sites web des médecins. Celle-ci indique :

    « La description de la nature des actes et techniques réalisés par le médecin peut donner lieu à l’affichage de fiches d’information qui précéderont, accompagneront ou suivront l’information délivrée par le médecin au cours de la consultation. Elles peuvent être illustrées de schémas. Mais la publication de photos, même rendues anonymes, ou d’une iconographie « avant et après » pourrait entraîner une confusion entre l’obligation d’information et l’obligation de résultats. Le Conseil national considère, en outre, que cette publication peut comporter des dérives de type publicitaire pour un public non averti. De même l’exposé de situation individuelle, sous l’apparence de « cas clinique » est formellement à proscrire. »

    Le Docteur Fossat précise que les photographies publiées sur le site ont pour unique but d’illustrer par l’image les informations relatives aux techniques chirurgicales décrites. En complétant cette information, elles permettent au patient de se faire une idée du type de résultat qui peut être obtenu grâce à la chirurgie, ainsi que de l’aspect et de la position des cicatrices. A l’instar des outils de simulation également présents sur le site, ces photographies ne peuvent constituer un engagement à fournir tel ou tel résultat, résultat dépendant toujours de l’anatomie initiale du patient.

    Le lien vers la charte du Conseil National de l’Ordre des Médecins : http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/charte_internet_v3_.pdf.