De nombreuses raisons peuvent pousser une femme à vouloir augmenter le volume de sa poitrine. Il peut s’agir d’un complexe parfois ancien, devant des seins jugés trop petits, que ce soit par rapport à leur propre idée de la féminité et de la séduction, ou par rapport aux standards culturels. Et de nombreuses patients parlent simplement de l’envie de retrouver le volume de leur jeunesse après la « fonte » due aux grossesses, à l’allaitement ou à une période d’amaigrissement.
Aujourd’hui, deux techniques sont possibles.
Tout d’abord, la plus classique, la plus demandée également par les patientes dans ma consultation : la mise en place d’implants, ou prothèses mammaires. L’intervention est rapide, bien codifiée, et offre une grande satisfaction. L’essai de différentes tailles de prothèses, voire la réalisation d’une simulation en 3D du résultat, permet à la patiente, avec l’aide du chirurgien, de choisir précisément la modification qu’elle veut apporter à sa silhouette.
Depuis peu, et sous certaines conditions de surveillance, il est possible d’augmenter sensiblement le volume des seins par injection de graisse. Le bénéfice est alors double : la patiente bénéficie dans le même temps d’une amélioration de sa silhouette par lipoaspiration, et une augmentation mammaire par injection.
La consultation
Avec la patiente, nous discutons en profondeur de ses attentes, en terme de volume et d’aspect. Elle s’est très souvent renseigné par différents moyens, et il est parfois nécessaire de préciser certaines de ces informations, celles qui affirment par exemple qu’il n’existe qu’un seul « bon » type de prothèse, qu’une seule « bonne » technique d’implantation… S’il existe des différences, c’est au contraire pour pouvoir donner le meilleur résultat, quelle que soit la morphologie de départ de la patiente.
C’est l’examen soigneux du sein, de son volume et de sa forme, de la qualité de la peau et des proportions de la patiente, qui me permet de préciser la technique la plus adaptée.
Dans certains cas extrêmes (bonnet inférieur à A), ou lorsqu’il existe une importante asymétrie entre les deux seins, cet examen peut faire décider d’une demande de prise en charge par la Sécurité Sociale.
Tous les détails techniques, avec leurs avantages et leurs inconvénients, font l’objet d’une discussion approfondie : forme et taille de la prothèse, emplacement des cicatrices, méthode d’implantation… Je peux parfois jouer un rôle de conseil quant au volume désiré et à l’harmonie générale de la silhouette.
Je propose également la réalisation d’une simulation en 3D, qui donnera une idée du résultat escompté. La patiente va pouvoir alors réfléchir posément aux différentes options, grâce à un accès personnel à cette simulation via l’Internet.
Une mammographie est systématiquement demandée au-dessus de 35 ans.
Les bénéfices et les risques de l’intervention sont clairement évoqués, afin de permettre à la patiente de s’engager en toute conscience et en toute confiance.
Dans ma pratique, une deuxième consultation est systématique, pour laisser le temps de la réflexion et pour répondre aux questions qui n’auraient pas été posées lors du premier rendez-vous.
Déroulement de l’intervention
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, et dure un peu plus d’une heure.
La peau est incisée à l’endroit choisi avec la patiente, souvent dans le sillon sous-mammaire ou en demi-cercle à la limite inférieure de l’aréole du sein. Un espace est créée pour pouvoir y loger la prothèse choisie. En fonction de ce qui est le plus adapté pour la patiente, cette loge peut être réalisée devant ou derrière le muscle pectoral. Lorsque la position rétro-pectorale est nécessaire, la technique dite du Dual Plane est systématiquement utilisée, car elle permet une meilleure répartition de la glande pour un résultat plus naturel.
Une fois la prothèse mise en place et parfaitement positionnée, les incisions sont refermées par des fils résorbables.
La sortie est prévue après une nuit de surveillance.
Le pansement est en général retiré le lendemain, et remplacé par un soutien-gorge spécial, qui permettra au corps de « cicatriser » en bonne position autour de la prothèse.
La douleur dépend de la technique utilisée, mais est le plus souvent bien tolérée, grâce à des antalgiques simples.
Les suites opératoires
Je conseille à mes patientes quelques jours de repos, mais cela est bien entendu fonction de leur profession, ou de l’obligation de s’occuper de petits enfants etc…
Le résultat se voit immédiatement en terme de volume, mais quelques semaines sont nécessaires à l’obtention de la souplesse cutanée et d’une forme naturelle.
J’organise une consultation de contrôle à moins d’une semaine, puis un mois plus tard. Je tiens à gérer moi-même les modifications à apporter aux soins ou à le prise en charge de la douleur, et la patiente a en sa possession mes coordonnées directes, avec pour consigne de me contacter au plus vite si elle a le moindre doute quant à l’évolution.
IMPORTANT
Avertissement concernant les images présentes sur ce site.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a publié le 20 mai 2010 une charte de conformité ordinale applicable aux sites web des médecins. Celle-ci indique :
« La description de la nature des actes et techniques réalisés par le médecin peut donner lieu à l’affichage de fiches d’information qui précéderont, accompagneront ou suivront l’information délivrée par le médecin au cours de la consultation. Elles peuvent être illustrées de schémas. Mais la publication de photos, même rendues anonymes, ou d’une iconographie « avant et après » pourrait entraîner une confusion entre l’obligation d’information et l’obligation de résultats. Le Conseil national considère, en outre, que cette publication peut comporter des dérives de type publicitaire pour un public non averti. De même l’exposé de situation individuelle, sous l’apparence de « cas clinique » est formellement à proscrire. »
Le Docteur Fossat précise que les photographies publiées sur le site ont pour unique but d’illustrer par l’image les informations relatives aux techniques chirurgicales décrites. En complétant cette information, elles permettent au patient de se faire une idée du type de résultat qui peut être obtenu grâce à la chirurgie, ainsi que de l’aspect et de la position des cicatrices. A l’instar des outils de simulation également présents sur le site, ces photographies ne peuvent constituer un engagement à fournir tel ou tel résultat, résultat dépendant toujours de l’anatomie initiale du patient.
Le lien vers la charte du Conseil National de l’Ordre des Médecins : http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/charte_internet_v3_.pdf.